N° 84 - Mars 2011

Habiter la densité

La densité de l’habitat est devenue une préoccupation forte des élus et des aménageurs confrontés à un étalement urbain dont les effets s’évaluent en terme de consommation démesurée d’espaces et d’énergie. Cependant, il y a une perception négative de la densité résidentielle par un public qui l’associe souvent à l’uniformité, à la promiscuité, voire à l’insécurité. Mais ce qui est en cause est moins la densité elle-même que les formes urbaines auxquelles elle se trouve associée. Une alternative peut être trouvée au travers de programmes alliant innovation architecturale et qualité de vie. En particulier, grâce à l’architecture de bois qui est à la fois raffinée, confortable et économe en énergie. Si la question de la densité se pose en termes aigus pour l’aménagement des périphéries urbaines elle est aussi d’actualité en centre-ville en présence de terrains vacants ou sous-utilisés. Ainsi en est-il de ces fameuses «dents creuses», souvent difficiles d’accès, où la construction bois se révèle particulièrement performante en raison d’un mode constructif souple et rapide. Enfin, nombre de surélévations d’immeubles anciens engendrent aisément l’optimisation foncière du bâti par une construction légère réalisée en ossature bois. Le matériau bois apparaît donc comme une réponse pertinente à de nombreuses situations de densification urbaine.

Jean-Michel Hoyet

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