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Co-organisée par l’interprofession Francilbois et le CNDB, et menée par Albin Rousseau (RED-architectes), la visite du chantier des bains-douches Castagnary (Paris 15e) nous a permis de découvrir l’étonnante reconfiguration d’un lieu bien connu du quartier, sous forme d’un immeuble de colocations et de bureaux dédiés au coworking. Le tout, presque entièrement construit en bois.
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« Apparue en force aux États-Unis à la fin du XIXe siècle, la tour rejoue le mythe de Babel : elle s'élance avec arrogance vers le ciel comme Icare tentait d'atteindre le soleil. Chacune entend créer un monde nouveau, plus haut et plus idéal encore que les autres tours », racontent les commissaires d’exposition du FRAC Centre-Val de Loire.
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Cet été, deux ans après l’incident de la tour Grenfell de Londres, deux arrêtés ont été publiés au sujet des matériaux de façade autorisés vis-à-vis du risque de propagation du feu sur les immeubles. L’impact n’est pas négligeable pour la construction bois. En effet, le premier arrêté, qui concerne la rénovation des immeubles de moyenne hauteur (IMH), interdit désormais tout usage de matériaux qui ne seraient pas classés incombustibles. Les bardages bois seront donc désormais proscrits à partir du dixième étage, à une seule exception : s’ils sont protégés par un écran rigide coupe-feu trente minutes, soumis à validation d’un laboratoire agréé. En ce qui concerne le deuxième arrêté, relatif à la construction neuve, deux solutions sont désormais proposées pour les bâtiments compris entre R+3 et R+9 (3e famille) : une incombustibilité totale du système de façade (A2-s3, d0) à l‘exception des menuiseries, ou une solution alternative si elle a été préalablement testée et validée par un laboratoire. Par chance pour la filière bois, le FCBA et le CSTB ont justement effectué ces tests au début de l’année, et réalisé un guide intitulé « Bois construction et propagation du feu par les façades », qui présente et détaille toutes les solutions acceptées. Ce dernier est consultable sur le site du CODIFAB.
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À l’occasion de son 200eme numéro, El Croquis met le Studio Mumbai à l’honneur, en publiant la deuxième partie de sa monographie, In-between spaces, huit ans après la première édition.
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Alors que la construction bois a représenté 8% des chantiers nantais cette année, la métropole, en collaboration avec Atlanbois, se donne cinq ans pour atteindre l’objectif de 20%. Ambitieuse, elle montrera l’exemple avec un objectif de 30% pour les opérations publiques dont elle aura la maîtrise. Dans la pratique, les deux partenaires planchent sur l’écriture d’un cahier de prescriptions à destination des communes, aménageurs et constructeurs, et sur l’organisation d’un appel à manifestations d’intérêt (AMI) qui sera lancé ce mois-ci. Celui-ci devrait concerner une dizaine de lieux, déterminés d’ici la fin de l’année, où les candidats seront invités à proposer des bâtiments à forte composante biosourcée. Les équipes retenues en seront informées aux alentours d’avril prochain, en vue de chantiers dès la rentrée 2021, et de livraisons attendues pour 2023.
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Du 4 au 6 décembre, le Centre des Congrès d’Innsbruck (Tyrol, Autriche) accueillera la 25e édition du rendez-vous mondial de la construction bois. Quatre-vingt conférences permettront de faire un tour d’horizon international des enjeux, recherches et chantiers de la filière, en présence des plus grands experts. Le programme s’annonce particulièrement riche, avec une grande variété de thèmes : enjeux et potentiel de la construction modulaire et de la préfabrication, enjeux de la numérisation et du BIM, assemblages innovants, construction bois de grande hauteur – notamment avec l’intervention de Jean-Luc Sandoz, qui présentera les grandes opérations françaises en cours -, performances et haute ingénierie, ouvrages d’art, structures plissées, LVL de hêtre, économie circulaire – notamment avec l’intervention de Jacques Anglade. On entendra même parler d’éolienne bois avec Timber Tower. Enfin, notons la présence de Bijoy Jain (Studio Mumbai), invité spécial le 4 décembre.
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Tous deux issus de l’Université de Pérouse (Italie), les professeurs Fabio Bianconi et Marco Filippucci signent ici la coordination d’un épais volume co-écrit par non moins de 153 auteurs issus de 24 pays et de 69 centres de recherche différents. Composé de 61 chapitres, l’ouvrage paru cette année explore la question de la modélisation numérique avancée, et plus particulièrement des innovations en cours autour de la conception paramétrique et de la fabrication numérique, en train d’ouvrir de nouvelles voies à la construction bois.Fabio Bianconi et Marco Filippucci, Digital Wood Design : Innovative Techniques of Representation in Architectural DesignLecture, Notes in Civil Engineering, Springer International Publishing, 2019, 1 535 pages, 263 € en version papier, 30€ par chapitre numérique.
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Choisis par Dominique Gauzin-Muller pour actualiser son ouvrage pareillement nommé, Matthieu Fucks et Julien Mussier signent ici un épais guide illustré, contenant tous les éléments techniques et réglementaires nécessaires à la construction / réhabilitation bois, tous programmes confondus. Revenant sur les évolutions récentes de la filière bois et de sa production, les auteurs consacrent une large partie du livre à l’analyse des systèmes constructifs des enveloppes, planchers et charpentes bois, incluant une réflexion sur les enjeux spécifiques à chaque type de projets ainsi qu’une mise au point normative et réglementaire. L’ensemble de l’ouvrage est illustré d’un grand nombre d’exemples de réalisations décryptés.Matthieu Fucks et Julien Mussier, Editions du moniteur, 352 pages, 21 x 27cm, 69€, 2019.
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