> en kiosque ce mois-ci
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> réalisations
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Ecran Protecteur
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L’immeuble OPALIA livré en 2017 par l’agence d’architecture Art&Build est un des premiers…
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Unité de Façade
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À Boulogne-Billancourt, face à la colline boisée du parc de Saint-Cloud, l’architecte Bruno…
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Palissade Douce
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En banlieue Sud-Est de Paris, la commune de Limeil-Brévannes (94) s’équipe en 2016 d’une…
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L'élévation par le Bois
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Sur un site universitaire anglais aussi prestigieux que complexe, le bois donne toute la mesure de…
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> actus
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Sujet largement abordé dans notre numéro de mars, le bois dans l’espace public incarne des enjeux de soutenabilité et entame un dialogue avec la ville minérale. Dans le cadre de “Réinventons nos places”, les aménagements en bois et pierre osent venir se confronter aux grands monuments parisiens, dans une démarche quadruplement vertueuse : piétonnisation, réemploi, insertion sociale et inclusivité.
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Jusqu’à l’automne, pour la 4ème édition du Festival des Cabanes, les communes des sources du lac d’Annecy (74) et des pourtours du lac d’Aiguebelette (73) accueilleront 18 étonnantes cabanes, conçues comme autant de manières d’interroger nos relations avec les paysages.
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Depuis 2005, l’École Nationale Supérieure des Technologies et Industries du Bois (ENSTIB) d’Épinal et l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nancy lancent à leurs étudiants le défi de concevoir et construire une micro-architecture en bois.
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Le 28 juin dernier, au Conseil Régional d’Île-de-France (Paris 7ème), huit agences se sont vues récompensées du Prix National de la Construction Bois, et sept de la mention spéciale. Pour cette 8ème édition, présidée par deux représentants du collectif AIA Life Design (Alexis Autret et Laurent Pérusat, lauréats PNCB 2018 dans la catégorie Réhabilitation), les organisateurs ont vu grand !
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Le volet carbone de la loi Elan promulguée fin 2018 place les matériaux biosourcés dans une position plus favorable que jamais. En effet, relatif à la future réglementation environnementale, il annonce la prise en compte du stockage carbone des matériaux et leur proportion biosourcée.
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Alors que les années à venir comptent de nombreux défis lancés à la filière (Réinventer Paris, Village Olympique 2024, restauration de Notre-Dame de Paris,…), le Forum Bois Construction fêtera sa dixième année d’existence du 14 au 16 avril 2020, sous la plus grande nef d’Europe : au Grand Palais de Paris. Situé sur l’Avenue des Champs Elysées, le prestigieux monument a été construit pour l’Exposition universelle de 1900 et classé monument historique en 2000. Exceptionnellement ouvert au grand public pour cette édition, le FBC accueillera des centaines de conférences, plus de 2000 spécialistes internationaux, ainsi que de nombreuses expositions et constructions éphémères. Ainsi, maîtres d’ouvrages, promoteurs, urbanistes, élus, maîtres d’œuvre, architectes, économistes, ingénieurs, bureaux d’études, industriels, constructeurs sont d’ores et déjà appelés à proposer leurs projets pour cette occasion.Pour plus d’informations : www.nvbcom.fr/fbcparis2020 et www.forum-boisconstruction.com
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Si la reconstruction à l’identique ne fait pas l’unanimité parmi la communauté des architectes, entre ceux qui voudraient profiter de l’incendie pour construire de manière plus contemporaine et ceux qui voudraient garder les ruines, il semblerait que l’on dispose néanmoins de moyens sérieux pour connaître très précisément l’état de la cathédrale avant sa combustion partielle.
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Le 16 mai dernier, le Pavillon de l’Arsenal a accueilli la remise des prix de la 1ère édition du concours Archi’Bois, co-organisé par l’ENSA Paris Val de Seine et le fonds Archimbaud pour l’Homme et la forêt. Le défi consistait à « prendre de la hauteur » avec le matériau bois, en proposant une architecture de plus de 17 mètres qui mette la matière à l’honneur.
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L’ouvrage est issu du travail de recherche de Stella Buisán sur la filière de la construction bois française, projet soutenu et élu lauréat en 2018 par la bourse d’études Métropoles du Sud, association issue du domaine d’études éponyme à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier. L’auteure dresse ici un portrait contemporain de la construction bois en France, « au travers de sa filière, de sa multitude d’acteurs et de son maillage territorial », articulé autour de trois parties. L’étude se concentre tout d’abord sur ce que Stella Buisán nomme les catalyseurs, ces facteurs à l’origine de l’engouement récent pour le bois, particulièrement liés à l’urgence environnementale, faisant de lui une « tendance lourde qui se confirme ». La deuxième partie aborde les stigmates de la filière, en retraçant les « reliefs, spécificités, marques durables profondément ancrées dans nos régions et dans notre culture », véritables points d’appui que les français ont tout intérêt à protéger pour ne pas « adopter les travers de l’industrie mondialisée ». L’auteure invite aussi ses lecteurs à se prémunir de tout woodwashing qui verrait le bois comme une « solution miracle qui permettrait au système de continuer impunément sur sa lancée », à l’heure où d’importantes questions d’écologie devraient nous inciter à repenser nos manières de construire. Enfin, l’ouvrage comporte une partie dédiée aux témoignages des 21 importants acteurs de la filière que Stella Buisán a rencontrés et interviewés : des architectes et ingénieurs – Bernard Quirot, Nicolas Ziesel (KOZ), Dimitri Roussel (DREAM), Pascal Gontier, Guillaume Pujol (PPA architectures), Samuel Poutoux et Rémi Crozat (Atelier WOA), Jacques Anglade (Atelier NAO) –, des collectivités – Marion Waller (conseillère à la Mairie de Paris), Guillaume Derombise (Région Ile-de-France) –, des représentants d’organismes de promotion de la filière bois-forêt française – Luc Charmasson (CSF Bois), Marcel Chouraqui (ADIV Bois), Patrick Molinié (FCBA) –, des entreprises – Pyrénées Charpentes, Meha Construction, Mathis, Piveteau Bois -, des maîtres d’ouvrage – Icade, REI Habitat –, et Alcina, acteur de la gestion forestière. D’une grande qualité graphique et de belle facture, le livre a l’originalité d’être illustré de superbes planches bichromiques, réalisées par le dessinateur Daniel Amdemichael.Stella Buisán, Editions Métropoles du Sud, 177 pages, 2019, 17€.
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Paru en 2018, l’ouvrage est issu du travail de recherches « Crafting the Façade : Reuse, Reactivate, Reinvent » porté par l’Institut d’architecture et de planification de l’Université du Liechtenstein, la Mackintosh School of Architecture de Glasgow et l’Académie van Bouwkunst d’Amsterdam. Écrit à plusieurs voix, en anglais, il présente les résultats de cette étude collaborative et transdisciplinaire menée pendant trois ans. En émerge un ouvrage à la fois historique et technique, qui aborde d’un point de vue tant constructif que théorique les enjeux de la façade – en pierre, brique et bois - depuis ses formes traditionnelles jusqu’à nos approches contemporaines, multicouches, qui tendent parfois à générer un « déficit d’expression matérielle ». La recherche visant aussi à « réinventer la façade », l’ouvrage présente des innovations, expérimentations et démarches prospectives explorées pendant l’étude, notamment au moyen de prototypes grandeur nature, reproduits ici sous forme de photographies. Comprenant près de deux-cent documents, l’iconographie est riche de plus de soixante-dix dessins détaillés à échelle 1/10ème.Dirigé par U.Meister, M.Spaan, C.Rist-Stadelmann, Crafting the Facade, Éditions Park Books, 2018, 60 pages, 20 x 73 cm, 38 €.
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Une anthologie de la production artisanale et de son rôle dans la société contemporaine rassemblant 65 textes écrits par des auteurs du monde entier, dont la plupart sont inédits dans la langue française. Ils prouvent que la notion de « craft » n’est pas obsolète. Parce que le terme « d’artisanat », traduction littérale française, ne suffit pas à couvrir l’étendue des domaines concernés, les deux auteurs ont préféré réinvestir de manière critique et théorique la notion anglophone, qui inclut des enjeux plus larges, à la fois politiques, technologiques, historiques, éducatifs et écologiques, qui ont toute leur pertinence dans notre société contemporaine. C’est donc à travers quatre chapitres (affinités, cultures, éducation et économie) abordant respectivement les notions de porosité entre les différents domaines de la création et du « craft », les valeurs artisanales humaines et techniques, la transmission des savoirs et des gestes, ainsi que la variété des modèles économiques dans ce secteur que Crafts. Cette anthologie contemporaine pour un artisanat de demain défend la pluralité d’une discipline durant ces 50 dernières années. Bénéficiant du soutien de la Michelangelo Foundation for Creativity and Craftsmanship, de la fondation Bettencourt Schueller, et du Festival de l’histoire de l’art de Fontainebleau, les auteurs promeuvent un artisanat transdisciplinaire, entendu comme puits de savoirs techniques, méthodologiques et intellectuels, en offrant aux lecteurs francophones la possibilité de découvrir le caractère international et pluriel des modes de pensées sur ce sujet.Chloé Braunstein-Kriegel et Fabien Petiot, Editions Norma, Avril 2019, 17,4 x 24,4 cm, 432 p. 43 euros.
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