Ce projet atypique, commandé par le Centre hospitalier de l’Estran, résulte de trois contraintes de départ : une parcelle exiguë et enclavée, relativement à l’ampleur du projet ; une complexité programmatique, en termes d’organisation fonctionnelle ; une attente forte de la part de l’ABF, du fait de la proximité du centre-ville historique. La forte densité du projet, confrontée à l’architecture vernaculaire de la cité des Abrincates, héritée du Moyen-âge, a conduit les concepteurs à imaginer l’édifice comme un véritable ilot urbain, étagé sur deux niveaux, ponctuellement trois, en combinant retraits de façades et imbrications de toitures à deux pentes. L’insertion urbaine se situe en grande partie dans cette recherche de fragmentation et de pertinence altimétrique avec l’existant environnant. La combinatoire volumétrique qui en découle, archétypale de l’architecture armoricaine, est organisée autour de trois patios, telles les cours intérieures de l’ilot, qui diffusent la lumière naturelle en son cœur. [...]